Guingamp-Carhaix : 53,3 km par le train. Durée du trajet : 1 h 06.
Allez, on vous épargne le calcul mathématique : la vitesse moyenne est d’un peu plus de 48 km/h.
Cette vitesse, très peu élevée, est une première particularité, car on parle bien ici d’une ligne régulière qui fonctionne toute l’année (5 allers-retours par jour) et non d’un train touristique comme il en existe de nombreux à travers la France.
Une gare tous les 5,3 kilomètres
Si le tortillard est si lent, c’est qu’il prend son temps. Le temps de desservir huit gares entre les deux terminus.
Une deuxième particularité puisque cela représente un arrêt tous les 5,3 kilomètres, en moyenne. Dans un territoire peu densément peuplé qui plus est.
Ces gares portent le nom de communes traversées par la ligne (Moustéru, Pont-Melvez, Plougonver, Callac, Carnoët), mais aussi de hameaux perdus dans la campagne du Centre-Bretagne (Coat-Guégan, Les Maïs, Le Pénity).
Le train s’arrête à chacune d’elles, à condition d’avertir le conducteur. Si vous êtes à bord, il suffit de lui dire ; si vous êtes sur le quai, il s’agit de lui faire signe en levant le bras.
Cette dernière consigne est indiquée dans chaque abri des voyageurs sur les quais. On peut y lire : Pour demander l’arrêt de l’autorail, veuillez faire signe au conducteur. Voilà une troisième particularité de cette ligne de chemin de fer décidément pas comme les autres.
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La dernière du Réseau Breton
La ligne TER Guingamp-Carhaix est exploitée par la société Transdev Rail, filiale du groupe Transdev, pour le compte de la SNCF.
La ligne a été mise en service en septembre 1893 pour désenclaver la Bretagne. Servant aux passagers et au fret, elle faisait partie d’un système ferroviaire de 460 km appelé Réseau Breton. Elle est aujourd’hui la seule survivante de ce réseau (avec son prolongement Guingamp-Paimpol). Une quatrième particularité.
En 130 ans d’existence, la ligne Guingamp-Carhaix a changé. Les grands bâtiments typiques architecture ferroviaire en briques rouges du siècle dernier ont disparu, sont abandonnés ou sont devenus des propriétés privées.
Seuls les quais sont accessibles, surmontés d’un petit abri pour les voyageurs. On y accède parfois par des chemins tortueux.
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Une ligne essentielle pour se déplacer
Mais si l’environnement a changé, l’essentiel reste. Ces gares sont toujours utilisées. Elles sont moins fréquentées que par le passé certainement, mais essentielles pour se déplacer et rejoindre Guingamp, ses services et sa gare TGV.
Et puis, à l’heure de la grande vitesse, il est parfois bon de prendre son temps. D’observer, d’écouter, de sentir, de toucher, de goûter un passé qui a encore du sens aujourd’hui. Prendre le Guingamp-Carhaix, c’est l’assurance d’un voyage authentique.
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