Jeudi 9 mai, des dizaines de personnes embarquent à bord du « Phoenix », à quai à Bayonne, pour une aventure hors du commun. La feuille de route : relier le quai Edmond-Foy à Pasaia, dans la journée, en naviguant à l’ancienne, toutes voiles dehors sur ce brick construit en 1929. Ce matin-là, à 9 heures, un épais brouillard entoure l’embarcation. Les conditions de départ ne semblent pas idéales.
Les passagers attendent sagement les consignes du capitaine, Jean-Marc Le Forestier. Ils embarquent pour une traversée de près de 10 heures, destination : le Festival maritime de Pasaia (lire par ailleurs), en Espagne…
Jeudi 9 mai, des dizaines de personnes embarquent à bord du « Phoenix », à quai à Bayonne, pour une aventure hors du commun. La feuille de route : relier le quai Edmond-Foy à Pasaia, dans la journée, en naviguant à l’ancienne, toutes voiles dehors sur ce brick construit en 1929. Ce matin-là, à 9 heures, un épais brouillard entoure l’embarcation. Les conditions de départ ne semblent pas idéales.
Les passagers attendent sagement les consignes du capitaine, Jean-Marc Le Forestier. Ils embarquent pour une traversée de près de 10 heures, destination : le Festival maritime de Pasaia (lire par ailleurs), en Espagne. Autour d’eux, l’équipage s’active. « Nous allons vous demander de tous vous mettre à bâbord », crie l’un des marins. Ils finissent de retirer les bouées et les cordages avant le départ. Un bruit strident retentit.
« Quelqu’un a tourné l’amarre d’une façon qui n’était pas réglementaire. Avec la tension, nous n’arrivions plus à la défaire. Nous avons dû couper le cordage pour nous libérer et pouvoir partir », marmonne le bosco Jonas Nuriec. Le petit groupe néophyte est rassuré : le naufrage n’est pas au programme.
Un adieu un au revoir
9 h 30 : en route ! Le navire s’éloigne du quai. Près de l’avenue de l’Adour, un son s’élève au loin : c’est « L’Hermione ». Il salue le départ du « Phoenix » à bord duquel cinq membres de son équipage ont pris place, dont Alice Villette, coordinatrice médiation. « J’envisage de devenir gabière. Je vais participer aux manœuvres, cela va me permettre de voir si cela me plaît. »
Le passage de l’Adour à l’océan ne se fait pas sans difficulté. Quelques vagues manquent de faire tomber certains, une femme s’exclame : « Même avec de l’alcool, on ne tangue pas autant ».
Le « Phoenix » vogue vers le large, le long de la côte, dans le golf des Gascogne. Au loin, Bayonne disparaît, se dessine La Barre à Anglet. Le temps se dégage et le vent vient timidement entourer le navire. Il est temps de couper le moteur et de hisser les voiles, avant d’aborder la navigation sur océan.
« C’est très sportif »
10 h 30. Le personnel navigant s’attelle au job, très physique, de la mise en place des presque 370 m² de voiles carrés. Un sacré boulot ! Le gréement type brick nécessite beaucoup de manipulations, auxquelles les plus courageux sont conviés. Baudriers et mousquetons rivés à la taille, ils entament une vertigineuse ascension le long des cordages pour atteindre le haut des mâts, à 35 mètres.
Je ne pensais pas que c’était si compliqué. C’est beau à voir, même si c’est très sportif pour eux. Je suis impressionnée
Les acrobaties se poursuivent sur le pont où le travail de hissage des voiles nécessite l’aide de trois personnes, de chaque côté du bateau. Catherine Herbert, une passagère, s’étonne : « Je ne pensais pas que c’était si compliqué. C’est beau à voir, même si c’est très sportif pour eux. Je suis impressionnée. »
« Bienvenue en Espagne ! »
Le « Phoenix » fait son entrée dans les eaux espagnoles à 13 h 35, pile-poil. Au large, la précision de l’horaire tient au message envoyé par les opérateurs téléphoniques de chacun : « Bienvenue en Espagne ! »
Pendant que les plus jeunes s’occupent en jouant à « cache-cache » dans la cabine, les plus grands dansent et chantent sur le pont. « Il y a une bonne ambiance ici, un cadre magnifique. Je ne suis pas déçu d’être venu », s’exclame Alain Galigazon, un tapissier angloy.
À 18 heures, l’embarcation fait son entrée dans le port de Pasaia, précédée des autres navires du festival comme « La Recouvrance », que le capitaine salue à coups de canons. L’un d’eux s’arrête au niveau du « Phoenix ». « Qu’est-ce que ça vous fait d’être les plus beaux ? », crie un homme à bord.
« Tous à tribord »
Des milliers de personnes sont rassemblées de part et d’autre des falaises, sur plusieurs kilomètres, pour obtenir le cliché parfait de tous les vaisseaux. Les passagers répondent par des grands gestes aux applaudissements de la foule, dans un cadre presque féerique.
Puis tout à coup, des cris résonnent. Un voilier est sur le point d’entrer en collision avec le « Phoenix ». Par une manœuvre d’urgence, réalisée avec brio, le drame est évité de justesse. L’anecdote sera parfaite pour le prochain dîner de famille. Après un dernier « Tous à tribord », le vaisseau accoste à 19 h 30 au quai de San Pedro où il pourra être visité tout le week-end, laissant le temps aux voyageurs de profiter, encore un peu, de la magie du moment.
Pratique
Le festival maritime de Pasajes, en Espagne, se tient du 9 au 12 mai. Il propose une rencontre avec des bateaux traditionnels à valeur patrimoniale, venus des quatre coins du globe. Des activités sont organisées pour petits et grands. Entre autres : des démonstrations de métiers, de chants et des défilés. Pour plus de renseignements : pasaiaitsasfestibala.org/fr/programme/
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