Réputée pour son jet d’eau, sa haute horlogerie et ses chocolats, Genève recèle pourtant des découvertes inattendues : spa insolite, visites œnologiques, patrimoine méconnu et panorama grandiose à quelques encablures de la ville.
Faire des bulles en regardant le lac Léman
Posé sur la rive gauche du Léman, le Bain bleu est depuis 2015 le rendez-vous des Genevois en quête de détente, été comme hiver. Ce grand rectangle contemporain orné de moucharabiehs laisse à peine deviner qu’il s’agit d’un centre de bien-être de 3000 m2 comprenant des piscines, un hammam, un circuit thermal, des espaces de détente, deux cafés et une immense terrasse. À l’intérieur, la lumière est tamisée et les différents espaces invitent au lâcher prise dans une douce pénombre. Le parcours mène sur la terrasse panoramique où des bains extérieurs donnent directement sur le lac, les montagnes du Jura en toile de fond. En hiver, quand le lac est sous la neige, il fait bon barboter dans l’eau chaude et bouillonnante en sirotant une coupe de champagne. À partir de 35 € l’entrée.
À découvrir
S’immerger dans une chocolaterie
Le chocolat genevois fait partie de meilleurs de Suisse. La cité helvète rassemble des maisons familiales et artisanales de renom comme la Bonbonnière créée il y a plus d’un siècle. Située en plein centre-ville, cette chocolaterie a inauguré des ateliers en 2022 pour apprendre à réaliser des tablettes de chocolat personnalisées, des truffes, des rochers mais aussi des sculptures. Pendant quelques heures, on se prend pour un maître chocolatier, découvrant les secrets du conchage, procédé permettant d’obtenir une texture lisse et onctueuse, et du tempérage qui apporte son aspect satiné et son croquant au chocolat. On repart fièrement avec des gourmandises faites soi-même. À partir de 50€/personne.
Flâner dans le vieux Carouge en plein hiver
Située sur la rive gauche de l’Arve, cette petite bourgade, que l’on rejoint en tram depuis la rue du Rhône, fut bâtie à la fin du XVIIIe siècle pour concurrencer la cité de Calvin. À cette époque, Carouge n’était qu’un petit hameau passé sous giron du Royaume de Piémont-Sardaigne. Les architectes piémontais construisirent des maisons à un étage avec des ateliers en rez-de-chaussée et des jardinets, alignés les uns aux autres. Habitée par des tanneurs et des horlogers, Carouge fut dès son origine une cité d’artisans. En déambulant dans ses rues bordées de gracieuses maisons basses convergeant vers la place du marché, on a la sensation d’être en Italie. On découvre des galeries et des ateliers, certains occupés par de véritables artistes, comme Jean Kazès , horloger nonagénaire, qui conçoit depuis des décennies des pendules hors norme ou des adresses gourmandes comme celle du chocolatier Pascoët , passionné de chocolat noir. 22€ la pochette de pistaches grillées enrobées de cacao.
Pédaler dans les vignobles de Satigny
Plus grande commune viticole de Suisse, Satigny, sur la rive droite du Rhône, déroule en pente douce près de 450 hectares de vignes, consacrées à la culture du chardonnay, du pinot noir ou encore du garanoir. À vélo électrique, on quitte rapidement les pistes cyclables de la ville de Meyrin à quelques kilomètres au nord de Genève, pour grimper sur des coteaux bucoliques où sous-bois, champs et vignobles forment un paysage enchanteur dominé par le mont Salève et le Jura. De petits villages ponctuent l’itinéraire comme celui de Peissy où se trouve Les Perrières, domaine bicentenaire réparti sur 100 hectares. On y déguste le traditionnel chasselas, qui accompagne la fondue genevoise, mais aussi d’intéressants Chardonnay et sauvignon Blanc, nourris pas le terroir riche et argileux de Peissy. Après une belle dégustation, on redescend en zigzaguant à travers les sentiers viticoles pour attraper le tram, direction Genève.
À partir de 232 € jusqu’à 18 personnes pour une balade de 4h comprenant la location des vélos, le guide, la visite des caves et les dégustations sur welo.swiss .
Embrasser Genève du mont Salève
Situé en Haute-Savoie, tout près de la frontière suisse, le Téléphérique du Salève est une réalisation avant-gardiste, qui attira lors de son inauguration en 1932 d’illustres visiteurs, dont Joseph Kessel, ébloui par la prouesse technique de l’équipement. Entièrement réhabilité en 2023, le téléphérique et ses deux gares offre un accès à la montagne, respectueux de l’environnement. Masse en béton brut se détachant sur le contrefort du Salève, la gare d’arrivée, en forme de nef perchée sur un immense pont, a conservé toute sa spécificité Art déco. De la terrasse, la vue sur le Léman d’un côté, les Alpes et le Mont Blanc de l’autre, est à couper le souffle. Un petit musée interactif et un mur d’escalade de 20 m de haut ont été ajoutés, en attendant le restaurant panoramique.
Ouvert en hiver, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 9h à 17h. 13 € l’aller simple.
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